Une alternative végétale pour les amateurs de viande
Qui es-tu?
Je suis Jaap, fondateur de The Vegetarian Butcher, le boucher traditionnel d’autrefois avec la viande d’aujourd’hui. Je suis néerlandais, passionné de viande et agriculteur biologique de la neuvième génération.
Qu’est-ce que tu fais bouger?
Chez The Vegetarian Butcher, mon équipe et moi-même proposons des alternatives végétariennes qui prouvent aux amateurs de viande qu’ils ne ratent rien en se passant de viande. Parce que la viande du futur est aussi bonne (si ce n’est meilleure) que la traditionnelle, simplement fabriquée uniquement à partir d’ingrédients végétariens à base de soja. Des Burgers Chickened Out, des Chunks Chickened Out ou encore des Lucky Nuggets, il y en a pour tous les goûts.
Quand et comment l’idée est-elle née?
L’idée est née en 1998, lorsque la peste porcine et la maladie de la vache folle se sont répandues et ont touché mon pays d’origine, les Pays-Bas. On m’a demandé de mettre à disposition mes chambres froides de légumes pour y mettre de la viande pendant ces épidémies. Jusqu’alors, seuls des oignons et des carottes y avaient été stockés... Est-ce que je voulais vraiment ça? J’ai donc refusé. À ce moment-là, je me suis rendu compte que je voulais une autre façon de traiter les animaux. Et à partir de ce moment-là, je n’ai plus voulu manger de viande. Ça me semblait être une bonne et sage décision, mais très honnêtement: le goût de la viande me manquait. Je me suis donc imposé la règle de ne manger de la viande animale qu’à l’extérieur, mais avec le résultat inutile qu’au final, je ne mangeais que rarement à la maison. Ce n’était donc pas une solution non plus. Je suis donc parti à la recherche de quelque chose qui satisferait mon amour de la viande sans utiliser d’animaux.
Plus d’une décennie s’est écoulée depuis lors et, en 2010, j’ai officiellement lancé The Vegetarian Butcher. Comme une "boucherie" nostalgique de la viande, mais qui n’utilise pas d’animaux. Le savoir-faire et le plaisir sont primordiaux et éviter l’abattage est notre priorité absolue ;-).
À quoi ressemble ton quotidien?
Actuellement, nous travaillons d’arrache-pied pour rendre notre gamme aussi variée que possible et pour la développer davantage. Notre but absolu est de pouvoir proposer le plat préféré de chacun.
Où et quand as-tu vécu un échec?
Certainement quand j’ai essayé de devenir végétarien avant que The Vegetarian Butcher n’existe.
Ton message aux autres fondateurs/trices?
Une histoire drôle qui montre que parfois, il faut juste se lancer et oser le faire: nous avons une fois participé avec notre produit à un concours du journal De Telegraaf pour la "Boulette de viande d'or". En compétition avec 44 autres participants qui avaient tous utilisé de la viande animale, nous avons obtenu la glorieuse troisième place.
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