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Anne de Miniloop: Deux semaines plus tard, il était déjà trop petit

Anne Voigt voulait acheter de bons vêtements en laine et soie pour son bébé – et a dépensé presque une fortune pour les acheter. Puis une idée lui est venue.


«J’étais enceinte, à l’époque. Ma collègue de travail avait disserté pendant une heure sur les bienfaits de la laine et de la soie sur les bébés. Je me disais qu’elle racontait n’importe quoi. Avec le recul, je lui suis reconnaissante car elle a fait germer une idée en moi. À la naissance de notre fille, l’hiver était glacial. Nous lui avons donc acheté quelques vêtements haut de gamme en laine et en soie. Le prix était exorbitant: nous en avons eu pour 400 francs environ.



Après deux semaines, elle ne pouvait déjà plus les porter. Par la suite, je suis tombée sur la vidéo d’une Danoise qui louait des vêtements de bébé. En très peu de temps, elle avait 6000 clients. J’ai fait des recherches, mais je n’ai rien trouvé de similaire en Suisse. Du coup, je me suis dit que je serais donc la première à faire ça: louer des vêtements haut de gamme pour les bébés. J’ai eu beaucoup de chance avec mon employeur de l’époque. En combinant congé parental et congés non payés, j’ai pu faire une pause de neuf mois et tester l’idée. À l’issue de cette période, j’ai dû faire un choix – et j’ai choisi de démissionner.



Aujourd’hui encore, il y a cette grenouillère que nous avions achetée pour notre fille et que nous adorions lui mettre. À chaque fois qu’une famille nous la renvoie, j’ai hâte d’ouvrir le paquet. Et à chaque fois, elle est comme neuve. À ce moment-là, je suis sûre d’une chose: oui, cette idée commerciale a un sens et un avenir.»



Anne Voigt, Zurich


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