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Klein Paris Studio: De la fleur à la mode nuptiale


Studio de fleuristerie de mariage et de robes de mariée


Peux-tu te présenter?

Je m’appelle Nadine, fondatrice, directrice et designer de Klein Paris Studio. Empathique et créative, j’ai de nombreux centres d’intérêt. Mon principal superpouvoir est, a priori, d’avoir des affinités avec plusieurs artisanats. Ce qui contribue à mon épanouissement est de pouvoir vivre pleinement ma créativité.



Où et comment ton idée est-elle née?

La thématique du mariage me fascine depuis longtemps. Je ne me lasse pas de voir le regard des gens s’illuminer à l’évocation du grand jour ou de leur tendre moitié. Travailler avec des personnes d’un naturel joyeux me comble de bonheur. Après tout, qui n’aime pas s’entourer de belles choses et de gens heureux?

Mon premier contact avec des mariées remonte à mon apprentissage de fleuriste. L’idée de coudre des robes de mariée m’est venue en 2019, au cours de mes études de design à la Haute École d’art de Zurich, oùj’ai suivi le cursus de bachelor «Trends & Identity». C’est là, au sein de l’atelier textile, qu’est né mon amour de la couture. J’ai alors choisi d’associer mes deux passions: mode nuptiale et fleuristerie de mariage. Bien entendu, je réalise également des décorations florales pour les mariés.



Que fais-tu bouger?

Dans mon studio, dans le canton d’Argovie, je confectionne des robes de mariée avec un véritable amour du métier. Après mes études, j’ai perfectionné ma maîtrise de la couture sur mesure à l’aide d’un professionnel et en m’exerçant beaucoup. En principe, je fais tout moi-même, et je ne fais appel que de temps en temps à l’aide de freelances – une couturière et un graphiste du coin.

Je couds mes robes à partir d’étoffes, de dentelles et de «peace silk» d’origine biologique et de production équitable. Cette soie est dite «non violente» puisque les fibres sont prélevées sur des cocons vides ou après éclosion. Les matières naturelles rendent mes robes de mariée légères et agréables à porter. Les modèles deux pièces, composés d’un haut et d’une jupe, sont particulièrement prisés. Après le mariage, le haut peut être porté sur un jean et, raccourcie quelque peu, la jupe pourra elle aussi intégrer la garde-robe de tous les jours. Pour mes robes, ces ajustements peuvent être réalisés dans mon studio. J’aime manier les étoffes haut de gamme, expérimenter régulièrement de nouvelles choses et tester différentes matières. En ce moment, je travaille sur une collection de serre-têtes.



Quand et dans quel contexte as-tu connu un échec?

J’ai déjà essayé beaucoup de choses dans la vie, en me laissant guider, à chaque fois, par mon instinct. Après mon apprentissage de fleuriste, je me suis lancée dans un apprentissage complémentaire de forestière-bûcheronne. Si j’appréciais d’être au contact de la forêt, je me suis vite rendue compte que les activités de création et de conception me manquaient. J’ai alors décidé d’interrompre cet apprentissage et de passer la maturité professionnelle ainsi que le cours propédeutique art et design.



Ton message à ceux qui souhaitent se lancer?

Allez-y au feeling! Si tu prends plaisir à te lever le matin pour faire quelque chose qui te plaît, que tu ne vois pas le temps passer et que, le soir venu, tu te réjouis du lendemain, je pense que tu es sur la bonne voie.



Nadine, Egliswil

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